- laraire
-
• v. 1560; bas lat. lararium♦ Antiq. Autel, niche, petite chapelle que les Romains réservaient dans leur maison au culte des lares.⇒LARAIRE, subst. masc.ANTIQ. ROMAINE. Autel, oratoire où étaient placés les dieux lares. Cent ans après [sa mort], la statue de Marc-Aurèle se voyait dans un grand nombre de laraires, entre les dieux pénates (RENAN, Marc-Aurèle, 1881, p. 487). Un talus de gazon et de mousse, que surplombe un laraire entouré d'arbustes fleuris (RICHEPIN, Martyre, 1898, p. 3).Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. Av. 1570 (BONIVARD, Source de l'idolatrie, p. IX, Chaponnière et Revillioo ds GDF. Compl.), attest. isolée; 1732 (Trév.). Du lat. lararium « chapelle pour les dieux lares ».
laraire [laʀɛʀ] n. m.ÉTYM. V. 1560; lat. lararium, de Lar. → Lare.❖♦ Didact. (Antiq. rom.). Autel, niche, petite chapelle que les Romains réservaient dans leur maison au culte des lares. ⇒ Autel (domestique). || Le laraire était une sorte de chapelle, d'oratoire privé.0 (…) les Romains mêmes pouvaient, dans des laraires, ou des temples particuliers, rendre des honneurs divins à leurs ancêtres (…)Montesquieu, Grandeur et décadence des Romains, XII.
Encyclopédie Universelle. 2012.